L'aimer ELLE, autant que LUI
Je t'en avais déjà parlé dans un article ( http://hysterikfamily.over-blog.com/2013/11/je-t-aime.html ) au vu de mon "passé affectif", je m'étais demandé si malgré mon désir de maternité, j'étais capable d'aimer un enfant.
J'ai découvert ce qu'est l'amour inconditionnel dès que je l'ai vu, dès la première minute, dès son premier souffle.
Ce tout petit bébé qui était de lui, de moi, de nous.
J'ai pleuré comme une madeleine tellement c'était fort, c'est indescriptible.
Lorsque je le regarde, je me vois moi, je reconnaitrai son odeur parmi mille.
Le dictateur a grandi, la fusion est restée.
Je te rassure, il m'arrive de ne plus supporter son flot de parole continue et de souhaiter qu'il se couche.
Puis lorsqu'il dort, je me surprends à aller le regarder dormir, calme, silencieux, mon petit ange.
J'aime le voir évoluer même si j'ai du mal à le laisser grandir.
Je fais partie de ces femmes qui même en sachant qu'elles sont enceinte, en sentant bébé bouger, en se "préparant", ne réalisent que lorsque bébé est là, en vrai.
Je n'aime pas qu'on me touche le ventre, mais n'aime pas particulièrement le faire non plus.
J'ai du mal à "parler à mon ventre", mais c'était pareil pour LUI.
Alors oui, l'Impératrice sera là en mai, mais je ne ressens pas (encore ?) ce lien d'amour inconditionnel.
J'en viens à me demander, si je serai capable de l'aimer autant que le Dictateur.
Tu vas me trouver horrible, mais je partage avec toi quelque chose qui m'angoisse vraiment.
Sans doute ne me comprendras-tu pas non plus, mais ne me juge pas.
Quand j'accoucherai, ce sera la première fois de sa, ma, notre vie au Dictateur et moi, que nous nous séparerons si longtemps.
Comment va-t-il le vivre ? Comment vais-je le vivre ?
Allons nous devenir un noyau à trois ou resterons-nous, nous deux + une ou deviendrons-nous trois indépendants ?
Autant de questions qui trouveront leurs réponses en mai ...